« HORIZONS INTÉRIEURS », ou quand la photographie d’art interroge les méandres de l’âme

Que cherchons-nous en nous-mêmes, lorsque nous observons cet autre qui ne nous voit pas ?

Aux antipodes de tout voyeurisme, le travail de Mathieu Walter explore avec délicatesse cette question qui renvoie certes à l’intime, mais plus encore, à l’intériorité. Les émotions qui émergent alors en nous sont-elles le fruit de nos neurones-miroirs, ces cellules dont les neurosciences découvrent petit à petit les mystérieux ressorts ? Ou bien ces œuvres nous racontent-elles tout simplement des moments particuliers qui nous conduisent silencieusement sur les chemins de l’imaginaire ?

Ici, Mathieu Walter co-expose à la Vivienne Art Galerie avec Anne Valverde, une photographe dont les œuvres invitent elles aussi à une sereine méditation à travers les chemins de nos imaginaires.

Ainsi, à travers la juxtaposition des perspectives qu’elles suggèrent, les œuvres de Mathieu Walter et d’Anne Valverde nous révèlent-elles encore un peu plus, chacune à leur manière, les méandres subtils de nos intériorités humaines.

Vernissage – 12 octobre 2023

Lieu

  • Vivienne Art Galerie – 75002 Paris
  • La galerie Vivienne possède 3 entrées:
    4, rue des Petits Champs – 5, rue de la Banque – 6, rue Vivienne

Ligne 1 – 3 – 9 et 14

  • Arrêt Palais Royal (1), Bourse (3), Grands Boulevards (9) et Pyramides (14)

Dates

  • Du 13 au 28 octobre 2023
  • Ouverture du mardi au dimanche, de 13h à 19h

Portrait

Mathieu Walter commence à travailler à l’âge de 18 ans en tant qu'assistant auprès de plusieurs photographes de mode et de publicité parmi lesquels Jean-François Aloïsi et Fred Carol. Parallèlement, il suit des études d’Arts plastiques à Paris. Photographe des défilés Haute couture pour les maisons Nina Ricci, Torrente, Hanae Mori, il réalise ensuite de nombreux portraits de personnalités (Sonia Rykiel, Emma Thomson, Dustin Hoffmann, Garry Kasparov) pour des magazines internationaux. Il élabore un travail photographique personnel qui fera l’objet, grâce à une rencontre déterminante avec Sophie Bernardin alors directrice du Crazy Horse, d’une première exposition à Paris, ensuite présentée à Singapour.

L’artiste s’interroge ici sur la notion d’intimité. Comment la définir aujourd'hui ? Quelle place occupe-t-elle dans un monde ou l’Homme propage son image sans frontières ni barrières, où il se donne à voir, devient extérieur ? 

Depuis 2004, Mathieu Walter expose régulièrement à Paris, Genève, Londres, Monaco, Megève, Cannes, Gstaad, Verbier, Venise.